jeudi 19 mai 2016

Rapport d'aventure : Au milieu des arbres millénaires, Jour 1 : Affaire à Bennington


Nos investigateurs se réveillent à Bennington, Vermont


Bonjour les amis, étant donné que je ne serai pas disponible ce week-end, je voulais, histoire de ne pas casser le rythme, diffuser une courte suite du rapport d'aventure ce soir, afin que vous ayez tout de même quelque chose à vous mettre sous la dent. La suite du Jour 1 se fera lundi une fois rentré et le Jour 2 démarrera donc le week-end qui suit. 

Tout est déjà rédigé, mais je préfère couper par épisode, cela vous permet de mieux profiter de l'aventure au lieu de subir un pavé interminable, de pouvoir parler correctement de chaque partie en fin d'article et de mon côté cela me permet d'être plus facilement à jour afin de pouvoir éventuellement solliciter des amis pour vous proposer de nouveaux thèmes d'articles; mais rien n'est encore fait.


Si vous désirez suivre convenablement l’aventure, je vous suggère de lire tout d’abord l’article précédent traitant de l'introduction si ce n’est pas déjà fait.

Si vous ne voulez pas lire l'introduction, mais voulez quand même comprendre ce qu'il se passe, cliquez sur l'article précédent et mettez le sur une autre fenêtre pour avoir la liste des protagonistes et antagonistes de ce rapport d'aventure.

Je tenais également à remercier tous ceux qui sont venus visiter l’article et m’encourager, vous avez été nombreux ; vous avez même battu le record de visites en dépassant celui qui était consacré à la préparation de ce scénario. A tous, un grand merci !


La Salle Municipale dans laquelle se tient la Réunion de crise


Début de l’aventure, jour 1 :

Les investigateurs se réveillent à la première heure le matin et se retrouvent parmi les voyageurs à la réception. Celle-ci leur dit que le chauffeur n’est pas là et il y a sur la table une affichette qui parle d’un avis de recherche ainsi que d’une réunion dans la salle municipale. Ils décident de remonter Main Street pour s’y rendre.

Un attroupement à l’entrée laisse présager qu’il se passe quelque chose d’important, ils rentrent tout les 4 et aperçoivent le chauffeur contre un mur dans le coin qui attend que la séance commence.

Le brouhaha est interrompu par des frappes sur la table située au bout de la salle ; montée sur une estrade.
Un homme prend la parole, c’est le shérif Jenkins qui explique ce qu’il s’est passé hier soir. Ils ont besoin de volontaire pour organiser une battue dans la forêt afin de retrouver les malfrats et Jane Strong. Des habitant coupent la parole, s’insurgent, disent que Lucas Strong est un escroc et que sa fille est mal élevée. Le shérif ramène tant bien que mal de l’ordre dans la salle. Lucas Strong dit qu’il est près à payer pour le cadavre de Sidney Harris, le chef de la bande en plus des jours de travail.

La séance s’achève et les investigateurs se présentent auprès du shérif. A la vue d’un inspecteur expérimenté et d’un vétéran de guerre avec qui il partage un salut martial ainsi qu’un « Semper Fi’ », celui-ci est convaincu d’avoir trouvé le groupe qui mènera le secteur principal par lequel les voyous se sont échappés. Il recommande cependant à l’inspecteur de garder un œil sur le frère Strong afin de calmer les ardeurs de celui-ci qui est là pour affaire personnelle. David Peter Strong ne tarde pas d’ailleurs à tenter de converser avec son frère qui est très étonné de le voir ici, jusqu’à ce que David fasse l’erreur de lui faire comprendre que sa venue est un malheureux hasard. L’inspecteur commence à questionner Lucas Strong, qui se tourne vers le shérif ainsi que l’avocat derrière lui qui lui font signe de parler et de répondre à ses questions. Il explique que depuis le départ de madame Strong, il a du mal à s’occuper à la fois de sa fille et de ses affaires qui sont actuellement dans l’impasse, suite à la découverte d’un minerai étrange. Il parle du torchon calomnieux qui lui a attiré de l’antipathie auprès des habitants de la ville. Le shérif dit qu’il est fréquent que Jane Strong se retrouve au commissariat suite à des petits larcins, des dégradations, des mauvais comportements avec les habitants et par le simple fait qu’elle est inscrite à l’école buissonnière. Pas de rapports directs avec les malfaiteurs, ni de consommation de drogue à déplorer cependant.


Main Street et la quincaillerie du vieil Arthur J Spence


Les investigateurs sont invités à se rendre à la quincaillerie du vieil Arthur afin d’aller chercher le matériel loué par Strong afin de pouvoir camper en forêt durant les trois jours à venir. Le shérif rappelle que le rendez-vous est donné à midi devant cette salle afin d’organiser les groupes et de les transporter jusqu’aux zones de forêt à explorer.

Norma est très affectée par le destin de la petite. David pense que ce sera un bon moyen pour lui de renouer avec sa famille, James y voit l’occasion de tenir son serment de devoir, le shérif était d’ailleurs près à lui confier son arme, mais ils ont finalement décidé de lui trouver un fusil une fois l’heure du rendez-vous. Porter tombe malgré lui dans ses travers d’enquêteur et ne peut pas passer à côté d’une telle affaire.

L’équipe redescend Main Street pour se rendre au magasin, dans la rue, Porter entendre les ragots des gens à propos de Strong et de sa fille pendant que David est perdu dans ses pensées.
Norma et James entrent enfin dans la boutique, ils sont accueillis par une vieil homme qui leur fournit du matériel de location pour camper, cuisiner, des chaussures de marche également ainsi que des petits couteaux pliables pour chacun d’eux. Les investigateurs ont une autre requête, ils voudraient une hache pour couper du bois. Le vieil Arthur leur rappelle que c’est interdit, que ce n’est pas une forêt exploitée pour le bois. Norma, qui est plus diplomate, convainc Arthur qu’ils ne couperont pas de bois autre que celui déjà à terre et que cela leur serait vraiment utile. Le vieil homme va derrière la boutique et finit par revenir avec une petite hachette de son jardin qu’il veut bien leur prêter « mais vous me la rendez hein ? », insiste Arthur. Les investigateurs lui demandent une carte de la forêt, il répond qu’il va leur falloir se rendre aux archives de la ville pour trouver ça.

Ils n’ont pas assez conversé avec le vieux Spence pour être informés de diverses légendes et rumeurs, notamment celles qui parlent de Joseph Turner et sa bande de déserteurs qui ont élus domicile dans la forêt durant la Guerre de Sécession. Mais celui-ci, leur aura tout de même parlé du groupe d’artistes qui s’en est allé en forêt il y a quelques jours.



La bibliothèque et salle des archives


Echec durant la recherche des archives, nos investigateurs tombent sur ce document hors sujet


Ils sortent de la quincaillerie direction la Bibliothèque de la ville dans laquelle se trouve le département des archives. Ils entrent et commencent leurs recherches. N’étant pour la plupart, pas des hommes de papier et de documentation, ils demandent à l’avocat de s’exécuter. Celui-ci ne parvient à sortir des cartons qu’un document relatant un évènement touristique dans la ville. Ils trouvent aussi l’article qui parle de Lucas Strong et de son projet de réservoir d’eau. Rien sur Sidney Harris, peut être leur faudrait-il avoir accès aux dossiers de la police et ils n’ont pas le temps pour ça. Norma finit par demander à une dame si la bibliothèque possède une carte, elle répond de façon malpolie qu’elle n’a pas que ça à faire ; une vieille bigote mal embouchée selon l’avis des autres investigateurs.

Celle-ci parvient à revenir dans les temps avec une carte sommaire et datée qui représente le lac, une colline, le chemin principal qui mène à la ville et la frontière avec le Canada. Le projet de Strong n’est pas présent, rien non plus sur les cabanes de chasseurs potentiels qui doivent varier régulièrement.
Les investigateurs s’en vont pour arriver au point de rendez-vous.

Ils retrouvent le shérif qui a organisé les groupes, Lucas Strong est parti se reposer de sa nuit blanche ; épuisé. James reçoit le fusil de chasse du beau-frère du shérif et Porter est désigné comme étant le chef du groupe. Celui-ci les prévient, tout comme Spence un peu plus tôt, qu’un groupe d’artistes est dans les bois et qu’il faudra éviter de les canarder pour rien. Ils partiront en camion de la police pour retourner sur la route barrée la veille par la police. Ils sont déposés devant un sentier couvert d’empreintes aux abords de la route, à côté d’une pile de troncs d’arbres couchés.

Le sentier les mènera au point de rendez-vous final, direction nord est. Mais avant de partir, les protagonistes mangent un morceau afin de ne pas commencer la battue le ventre vide.

Le Chauffeur s'en est allé roupiller dans un coin



Durant cette partie de l’aventure, j’ai plutôt bien amorcé le rapport entre les frères Strong, l’ami qui jouait David a d’ailleurs joué le jeu correctement. J’ai introduit l’avocat de Strong à la dernière minute. Durant le briefing du Shérif, j’ai complètement oublié de parler des artistes, c’est donc le vieil arthur qui s’en est chargé. Il aura fallu des jets de dés pour convaincre le vieux de la quincaillerie d’aller chercher une hache ; là encore, ceci est pure improvisation. Les joueurs m’ont également suggéré que le matériel devait être loué et d’occasion, j’ai accepté. J’ai tenté de leur fournir vraiment le minimum de matériel du fait qu’il était mis sur la note de Strong. Durant la rencontre avec le Shérif, j’ai fait sortir le révolver du shérif pour confier l’arme à James, pour finalement se raviser. J’ai fait un peu trop de zèle sur le coup et c’est vrai qu’un shérif confiant son arme à un inconnu sous prétexte d’être heureux de voir cette jeune génération gaillarde et prête à servir était un peu tiré par les cheveux. Je m’en suis sorti en racontant que le shérif rangea son arme en exprimant un soupir de soulagement. La vieille bigote de la bibliothèque n’était pas prévue non plus, je n’étais pas sûr que les joueurs décident d’aller à la bibliothèque. Ma femme qui jouait Norma insistait beaucoup sur le temps qu’ils avaient avant le point de rendez-vous et sur le fait de manger ce midi là. J’étais tout de même content que l’avocat rate ses tests pour trouver des documents ; cela m’a permis de garder plus de secrets. J’ai laissé les investigateurs ignorer l’existence de Joseph Turner et sa bande, que si jamais ils les croiseraient, ce serait totalement inattendu et que cela leur permettrait de remettre sur la table toutes leurs certitudes à propos de l’histoire en temps voulu.

Dieter Crane : Gardien débutant.

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