dimanche 5 juin 2016

Rapport d'aventure : Au milieu des arbres millénaire, Jour 2 : Le Repaire



Bonjour amis Gardiens et Investigateurs, aujourd’hui on se retrouve pour la suite du rapport d’Aventure du scénario « Au milieu des arbres millénaires ». Pour ceux qui nous rejoignent en cours de route, je rappelle qu’il leur faudra d’abord lire les articles antérieurs et remonter un peu le blog. Pour les autres, nous sommes donc au beau milieu de la partie tandis que nos investigateurs sont au beau milieu de la forêt. Vous avez déjà pu voir dans l’épisode précédent que l’un des membres de l’équipe était victime de folie passagère et ce n’est que le signal d’une série d’évènements étranges qui sont en train de rattraper nos aventuriers.




Le repaire, Jour 2 :

Au bout du campement des artistes, les investigateurs ont remonté des traces qui les mènent à nouveau sur un chemin étroit, hors piste. Ils s’arrêtent à l’entrée d’une clairière silencieuse et aperçoivent au bout, une cabane de chasseur.

L’inspecteur Gombridge décide de contourner discrètement la clairière pour se rendre à la cabane, mais fait vite marche arrière lorsqu’il entend ses compagnons parler d’une découverte.

En effet, en levant la tête, suivant l’odeur étrange de mort qui semble enrober les lieux, James tombe sur un cadavre à mi hauteur d’arbre. C’est un homme et le pauvre est mort empalé sur une branche.

David ferme les yeux et fait tout pour ne pas regarder tandis que James est violemment secoué par cette sordide découverte. Norma, encore sous le choc de la visite du campement des artistes, laisse échapper un cri avant de se fermer la bouche avec ses deux mains ; comme accusant de son erreur.



La forêt change peu à peu de forme et d'humeur au fil de l'aventure.


Un coup de feu part depuis la cabane, le projectile a fait mouche ; David Peter Strong, avocat de Boston et frère de Lucas Strong est à terre. James et Norma ont eut le réflexe de se baisser.

Depuis la cabane, ils entendent hurler : « Remettez –la moi ou foutez le camp !! ». Pendant ce temps, James rejoint maître Strong qui a une jambe fichue et perd beaucoup de sang ; il lui arrache le pantalon et commence à bander la blessure rapidement afin d’arrêter l’hémorragie. Les herbes et les arbres de l’orée de la clairière, les empêche d’être perçu par le mystérieux tireur de la cabane.

Porter tente d’intimider le tireur et lui indique que c’est la police et qu’il est cerné. Pendant ce temps, Norma revient à elle, rampe jusqu’à David et commence à faire son travail d’infirmière.

James prend son fusil en main et couvre l’inspecteur qui tente de raisonner le tireur retranché. Celui-ci ne veut rien savoir, même à la vue de la plaque de police, il semble le prendre pour quelqu’un d’autre.

Une conversation sans grande possibilité démarre, l’inspecteur finit par avancer devant la cabane tout en parlementant sans se faire tirer dessus. La porte s’ouvre et l’individu, assis sur une chaise avec le fusil dans les mains le regarde. Porter Gombridge fait son travail d’inspecteur et tente de parlementer. James n’arrive plus à couvrir grand-chose de là où il est et Norma parvient à nettoyer la blessure de David et à stabiliser son état.

L’inspecteur comprend qu’il s’agit de Sidney Harris, celui-ci est confus et n’a pas toute sa tête, il est de plus épuisé n’a plus la force d’être assez vigilant. Gombridge tente sa chance et se précipite sur lui pour lui asséner un coup de crosse de pistolet, mais Sidney, dans un dernier effort, attrape le bras frappeur et laisse tomber le fusil par terre. Il est rapidement maîtrisé après avoir reçu un ou deux coups et avoir perdu connaissance. Assommé et menotté, le malfrat responsable de toute cette affaire semble être neutralisé. Mais la nuit commence à tomber et nos amis n’iront pas loin avec un compère qui tient maintenant sur une jambe ; il va falloir passer la nuit dans le Repaire et tenir lieu là où le sang semble avoir déjà coulé en quantité jusque maintenant.


Ce n'est pas l'image la plus pertinente, mais on dira que cela fera l'affaire pour illustrer la cabane


 Cette partie de l’Histoire a été très pénible à jouer. Celui qui jouait Porter a été moyennement fair play en revenant sur ces pas lorsque le cadavre de Christopher Dobbs a été retrouvé dans l’arbre. Pour la première partie, je l’ai laissé faire, mais j’envisage pour la prochaine fois de vraiment mieux séparer les tours, quitte à obliger les joueurs à quitter la table pour ne faire jouer qu’un seule personnage qui s’est éloigné du reste du groupe. Ensuite, celui qui jouait David Strong a dû partir, laissant son personnage blessé dans la forêt ; heureusement cela été prévu et un personnage amoindri est beaucoup plus facile à gérer si jamais le joueurs doit s’absenter. Ma femme qui jouait Norma voulait que sa crise d’hystérie s’arrête, j’ai réussi à la faire jouer sous crise en disant qu’on arrivait à la fin du temps de folie passagère. James a été héroïque et Strong n’a pas perdu de points de vie ensuite pour cause d’hémorragie car celle-ci a été arrêtée à temps.

Comme un abruti, j’ai laissé échapper que le type dans la cabane était Sidney Harris avant qu’ils ne l’apprennent dans l’histoire, une erreur de débutant classique, je m’en veux encore d’avoir spoilé malgré moi ; cela m’a échappé et on ne m’en a pas voulu. Le rapport entre Harris et Gombridge a été très difficile à négocier car le type est retranché dans la cabane, on ne comprend pas de quoi il parle et on ne peut pas tirer dessus car il n’est pas visible. On me l’a reproché, mais j’ai fini par dire « bon, ça fait deux tests que tu l’intimides, tu avances maintenant dans la cabane » et donc effectuer un sacrilège dans le JDR : Faire jouer le joueur à la place du joueur. Mais rétrospectivement, je n’avais pas vraiment le choix et il fallait que les joueurs se saisissent de la cabane pour passer la nuit et surtout comprendre qu’il s’agit de Harris.  J’ai failli oublier de dire que James Arville avait raté des test de santé mentale et s’était vu affublé de la phobie du sang comme folie passagère à deux reprises.

Donc voilà, j’ai un peu cafouillé pour le coup, mais j’ai appris énormément de ce passage compliqué à gérer ; les choses se sont améliorées ensuite ; du moins pour moi !

Note rétrospective : Non seulement, je devrais faire jouer l'histoire par tour en prenant le temps avec chaque joueur afin que tous aient l'occasion de participer correctement à l'aventure, mais en plus, il faudra que j'insiste sur le fait que les joueurs ont le droit et surtout le devoir de faire des déductions. Car s'ils ne déduisent pas, dans ce cas ci, qu'il s'agit de Sidney Harris ou bien qu'ils s'en doutent, mais ne me le disent pas et bien la partie s'embourbe, la situation n'évolue pas, ça traine et je finis par faire des erreurs comme spoiler malgré moi ou imposer une action, parce que même en faisant un test d'idée (voir manuel du Gardien), s'ils ne déduisent pas d'eux même que c'est Harris dans la cabane, je ne sais pas trop ce qu'ils peuvent faire dans cette situation précise. Donc, si vous n'avez pas encore joué ce scénario et que vous voulez le faire, je vous conseille de bien étudier ce passage là du scénario ainsi que les situations similaires dans le scénario car cela risque de rendre votre partie désagréable si c'est mal géré.


Ferme typique de l'époque.


J’espère que cette partie de l’aventure vous aura plu et que vous appréciez cette façon de présenter la partie. Sans pouvoir assister à la partie en direct, j’espère que cela vous donne tout de même une bonne idée de la façon dont la partie se déroule. On se retrouvera le week-end prochain pour assister à la nuit dans cette cabane entre bonnes personnes et malfrat au bout du rouleau. La série de rapports touchera à sa fin d’ici 3 semaines environ. Je vous souhaite à tous un agréable dimanche et d’ici là, n’oubliez pas de regarder sous votre lit avant de dormir. Bisous bisous !


Dieter Crane : Gardien débutant.

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